Maurice EECKMAN
Encre sur papier de riz
Le noir pur
Le noir pur permet d'appréhender une autre réalité, énergie vitale dépouillée de ses informations de couleur.
Le trait devient signe, code élémentaire.
Il donne une sensation de reconnaissance d'un souvenir de cette vie insaisissable que l'on cherche désespérément à fixer, une sensation de déjà vu, déjà senti.
Le temps n'existe plus, nous sommes à l'intérieur du présent.
La nature
Nous sommes attirés par ce qui nous détruit, bien que ce ne soit pas la destruction qui nous attire mais l'acte de dégradation qui laisse entrevoir l'ombre de la vie : la vie ne s’arrête jamais, la matière se prolonge ailleurs.
Ici l'artiste ne peint pas une nature morte, il peint une nature en transformation, libérée de l'orgueil du vivant.
Le mouvement
Le trait est vif, mobile, à l’écoute de la vie,du souffle du vent, du bruissement de la feuille, parfois aussi beaucoup plus posé quand il doit être tige qui soutient la fleur.
Le mouvement est omniprésent, même dans l’impalpable respiration d'un pétale,
comme le reflet d'un instant fugitif.
L'eau et le feuillage sont très proches : qu'elle soit fluide ou aérienne, la même énergie les agite, leur insuffle la vie.
Le vide
Le vide prend ici une importance toute particulière , il est le blanc.
Il est à la fois absence de matière, molécule d'eau immobile, fleur de camélia dans son buisson... il est l'élément immobile.
L'être et le vide s'engendrent
L'un l'autre.
Facile et difficile se complètent
Long et court se définissent
Haut et bas se rencontrent.
Le noir pur permet d'appréhender une autre réalité, énergie vitale dépouillée de ses informations de couleur.
Le trait devient signe, code élémentaire.
Il donne une sensation de reconnaissance d'un souvenir de cette vie insaisissable que l'on cherche désespérément à fixer, une sensation de déjà vu, déjà senti.
Le temps n'existe plus, nous sommes à l'intérieur du présent.
La nature
Nous sommes attirés par ce qui nous détruit, bien que ce ne soit pas la destruction qui nous attire mais l'acte de dégradation qui laisse entrevoir l'ombre de la vie : la vie ne s’arrête jamais, la matière se prolonge ailleurs.
Ici l'artiste ne peint pas une nature morte, il peint une nature en transformation, libérée de l'orgueil du vivant.
Le mouvement
Le trait est vif, mobile, à l’écoute de la vie,du souffle du vent, du bruissement de la feuille, parfois aussi beaucoup plus posé quand il doit être tige qui soutient la fleur.
Le mouvement est omniprésent, même dans l’impalpable respiration d'un pétale,
comme le reflet d'un instant fugitif.
L'eau et le feuillage sont très proches : qu'elle soit fluide ou aérienne, la même énergie les agite, leur insuffle la vie.
Le vide
Le vide prend ici une importance toute particulière , il est le blanc.
Il est à la fois absence de matière, molécule d'eau immobile, fleur de camélia dans son buisson... il est l'élément immobile.
L'être et le vide s'engendrent
L'un l'autre.
Facile et difficile se complètent
Long et court se définissent
Haut et bas se rencontrent.
Lao Tseu
https://www.facebook.com/pages/Maurice-Eeckman/808577155825590
www.mauriceeeckman.com
maurice.eeckman@gmail.com
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06 52 94 37 43
Semaines 12 & 13 (du 17 au 30 Mars 2014)
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